Les artistes s’affairent au bois de Vincennes, dans la nature. Ils se fondent, s’adaptent, improvisent avec les espaces et la matière qui s’imposent à eux. Des sons naturels amplifiés, des sons artificiels posés à même les arbres, des pierres qui sonnent, un film qui fait corps avec l’espace, un pavillon de bois pour voix et sons électroniques divers – d’une femme, d’un objet gratté. Les promeneurs errent dans une nature qui s’obscurcit, ombres devenues elles-mêmes nature, puis s’arrêtent face à une performance, une lumière, un son. Se croiser sans se voir, sentir de nouveau notre être au monde et ré-apercevoir un peu du fond de soi : l’art en œuvre.